par Valona » Ven 27 Jan 2023 22:51
Bonjour
Au printemps de l'an dernier (2022) j'ai découvert un de ces fameux "Gloryholes". Un de ces trous dans le mur. Bien évidemment, comme toutes les filles je savais vaguement que cela existait. Sans vraiment chercher à savoir où, comment ni pourquoi. J'ai beaucoup de respect pour les goûts de chacun. Je relate donc cette découverte ici, à la suite de ma présentation. Je précise que je tire mes textes de mon Blog privé et personnel. Ce Blog qui n'est référencé nulle part est un peu mon "journal". J'y consigne toutes mes aventures. Bonne lecture.
Un trou dans le mur
Aussi appelé "Gloryhole". Je crois en avoir découvert un, hier, lors d'une de mes pérégrinations à bicyclette. Les toilettes d'une entreprise abandonnée dans une friche industrielle désaffectée. L'endroit est étrange et plutôt insolite. Je suis évidemment d'une grande prudence en m'aventurant dans ce genre d'endroit. J'ai profité de la proximité de deux familles qui visitaient l'endroit avec leurs progénitures.
Certaine de ne pas être seule, je suis entrée à mon tour dans le premier grand hangar. Une sorte d'atelier où gisent encore des chaînes, des poulies, des crochets, des bacs en métal rouillé. Des moteurs éventrés au sol. Une vieille camionnette à moitié désossée. Dans le hall suivant, ce devait être les vestiaires. Il subsiste là nombre de placards en métal gris. Des banquettes en bois. Un carrelage jaune.
Plus loin encore, ce sont les toilettes du personnel de l'époque où tout cela était fonctionnel. Des douches. Des cabinets de toilettes individuelles. Les portes ont disparu depuis longtemps. Les cuvettes de faïence sont défoncées, renversées. Le carrelage du sol est tout aussi défoncé. L'endroit respire l'abandon. Il y a ces pères de familles qui visitent aussi. L'un deux m'explique ce qui se fabriquait ici.
C'était une entreprise d'autobus et de transports qui a cessé ses activités à la fin des années 60. Le monsieur, très gentil et très courtois, est rejoint par sa femme et leurs deux enfants. Il me fait remarquer qu'il n'y a aucun graffiti aux murs. Ce qui démontre une totale absence de visiteurs. Il me conseille de venir voir en hiver. << Vous en aurez la chair de poule. Un vrai film d'épouvante ! >> précise sa compagne.
La maman et ses deux gamins quittent la grande salle nous laissant à nouveau seuls. Le monsieur, très serviable, continue à jouer au guide. Son père travaillait ici. Il y exerçait en tant que cadre. << Regardez ! >> me fait il en désignant un trou parfaitement rond dans une des cloisons qui séparent deux cabinets de toilettes. << A votre avis ? >> me demande t-il. Je suis soudain extrêmement gênée. J'ai compris. Je joue à l'innocente, à l'ignorante en ouvrant de grands yeux. Est il dupe de mon étonnement ? Je ne suis pas certaine de bien jouer ce personnage. Mauvaise comédienne.
Qui donc, à la vue de ce trou d'environ cinq centimètres de diamètre dans le mur, n'aurait pas une idée assez précise de son usage ? Ou au moins la suggestion d'une possibilité ? << Vous voulez voir ? >> me demande l'inconnu en entrant dans le cabinet de gauche. Je regarde le trou. Son index apparaît. Il le fait bouger. Je ne peux m'empêcher de rire un peu bêtement. Bien évidemment pour cacher mon trouble. C'est gênant ! J'éprouve soudain ce petit choc émotionnel, presque douloureux, le long de la colonne vertébrale. Les petits picotements dans le haut de mon dos.
L'homme rajoute : << Si ça vous tente, je viens parfois faire des photos et des enregistrements sonores ici ! Je vous laisse mon 06 ! >>. Je ne sais quoi dire. C'est une proposition. Mais de quel ordre ? Il ressort du cabinet pour me tendre une petite carte qu'il tire de son blouson. Je la prends. Sa femme, ses gosses, ainsi que l'autre famille reviennent. L'autre homme dit : << C'est parfait pour les prises de sons ! >>. Je me dépêche de glisser la petite carte de visite dans la pochette "banane" que je porte autour de la taille. Mon legging de lycra noir n'ayant aucune poche.
Je comprends qu'ils font des films d'horreurs en amateurs et qu'ils viennent chercher des effets spéciaux ici, dans les résonances particulières de l'endroit. Je les laisse. Je dois cacher le trouble qui m'obsède toujours plus profondément. Ce trou dans le mur, cet index qui en dépassait vicieusement, la proposition de l'homme, tout cela a considérablement éveillé ma libido. Je salue ces gens poliment en leurs souhaitant bon après-midi. Je file à toute vitesse sur ma bicyclette. Je retrouve le chemin qui longe la forêt sur ma gauche, les prés sur ma droite. Je suis très excitée...
Bisou
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