Il n'y avait aucun sujet ici avant le mien

Vous pensez être exhibitionnisme, nudisme ou naturisme?, vous avez des doutes, ou des certitudes, parlez en ici.

Il n'y avait aucun sujet ici avant le mien

Messagepar Valona » Dim 26 Mar 2023 15:46

Bonjour

Rien n'est plus triste qu'une rubrique vide. C'est mon avis. C'est personnel. Aussi, pour remédier à cette lacune je poste ma petite histoire. Une histoire consacrée aux eumycètes. Que les incultes et les ignares se rassurent. Je m'en vais éclairer leur ignorance avec un écrit ludique. Comme chacun de mes récits je ne fais que relater une anecdote réelle. Je n'ai pas les capacités créatives d'une romancière. Même si dans mes rédactionnels j'utilise les "ficelles" du roman. Ce qui rend la lecture de mon propos beaucoup plus attractive. Bonne lecture. Bonne découverte.

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Champignons

L'automne est la saison que je préfère. Lorsque la lumière diaphane des journées de la fin septembre éclaire toute chose avec pudeur. Ce sont ces trop rares après-midi de promenade qui me laissent, chaque année, le plus extraordinaire sentiment d'une saison finissante. Que ce soit des balades équestres, des promenades pédestres ou des balades à bicyclette, c'est l'impression élégiaque d'un changement imminent. Je garde un souvenir précis de ces automnes. Depuis le début de l'adolescence.

Ce mardi après-midi là, j'étais sur mon cheval. Je parcourais un des sentiers qui passent à proximité des "Trois Chênes". C'est le point culminant sur la plus haute colline. Il y a une table d'orientation. Un petit abri pour les promeneurs. Il y a souvent des barbecues ici. Lorsque je descends le sentier des étangs, je passe dans le sous-bois des "Carmes". Un endroit magique. L'endroit respire le mystère. Avec un peu d'imagination, le promeneur à l'impression d'être un personnage des légendes arthuriennes.

J'avance sur le chemin au milieu des arbres. Les couleurs oscillent entre l'ocre, les terres de Sienne, l'or et le vermeil. Le soleil se joue de ses rayons avec cette clarté d'automne si particulière. J'ai l'impression d'être au cœur même d'un prisme de lumière. Parfois aveuglée par la luminosité jaillissante entre les arbres. Même Chanel, mon fidèle cheval, semble se mouvoir dans cet univers avec un plaisir évident. Nous sommes à l'automne 2019. J'ai dix sept ans. Là, à ma droite, depuis les fourrés, une voix. Un homme s'adresse à moi. Vêtu "ville".

Sans doute quinquagénaire, son accoutrement citadin, ici, en pleine forêt, ne laisse pas de surprendre. Il est coiffé d'un élégant chapeau. << Bonjour mademoiselle. Vous connaissez des coins à champignons dans les environs ? >> me demande t-il. Le quidam est poli. Presque obséquieux. Cela m'amuse toujours beaucoup. Il s'adresse à moi avec un léger accent méridional. Chanel s'arrête. Je salue le monsieur pour lui répondre : << Hélas non. Je ne vais pas à la cueillette ! >>.

L'élégant monsieur en costume de velours se met à discuter. Nous bavardons un peu. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes que je découvre le petit "détail" surréaliste qui me fait toujours un peu rire. C'est un cueilleur de champignons. Lorsqu'il comprends que je me suis rendue compte de ce "détail", il me fait : << C'est la saison ! >>. Nous rions tous les deux. Assise sur mon cheval, à quelques mètres de l'individu, je me sens en parfaite sécurité. Une simple impulsion des talons et je peux me sauver.

L'élégant et facétieux monsieur me présente le résultat de sa probable cueillette. Il me présente ce magnifique spécimen en vantant ses mérites gastronomiques. Je n'arrête pas de rire aux éclats. C'est la première fois que je vois un tel champignon. Il est beau. Couvert d'un opercule léger. Le monsieur le fait coulisser pour m'en expliquer la fonction. Je regarde avec intérêt. Je découvre les attraits de la mycologie, cette science qui répertorie les champignons. C'est rapidement passionnant.

Surtout que mon "professeur" en mycologie semble un véritable érudit. Un spécialiste de la famille des eumycètes. J'écoute avec attention tout en scrutant avec soin les démonstrations. Le gentil monsieur m'affirme que ce champignon peut se déguster "nature". Ce spécimen peut générer son propre assaisonnement lorsqu'il est préparé selon la tradition. Le mycologue affirme même que c'est une spécialité gastronomique fort prisée dans les milieux hédonistes. Il m'explique de quoi il est question.

Après de longues hésitations, je fini par refuser. Beaucoup plus par timidité que par envie. Parce que depuis un bon quart d'heure, j'ai l'envie folle d'y goûter. J'aime bien les champignons, en omelette par exemple. Le brave monsieur précise même qu'il a les œufs si je préfère le champignon en omelette. J'éclate de rire lorsqu'il les extrait de son panier. Deux œufs magnifiques. Je sens monter un appétit d'ogresse. Pour ne pas succomber à cette terrible tentation culinaire, je préfère prendre congé.

Le monsieur, pas du tout vexé, toujours souriant et poli, m'informe qu'il vient souvent à la cueillette dans le secteur. Si je désire goûter un de ces prochains après-midi, il me suffit de passer là entre 16 h et 18 h. Je promets d'envisager cette possibilité. Je salue poliment le brave homme qui agite son champignon tout en me regardant partir. Je me retourne plusieurs fois. Il reste ainsi à me faire coucou de sa main libre. Je suis dans un état de fringale élevée. Je me frotte sur la selle.

Je n'arrête plus d'y penser. Même en cours. Je suis attirée par les hommes d'âge mûr. Et lorsqu'ils sont cueilleurs de champignons, c'est une attractivité supplémentaire. Hélas, le week-end et le mardi suivant, il ne cesse pas de pleuvoir. Je n'ai plus jamais revu mon élégant mycologue...

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Messagepar Valona » Dim 2 Avr 2023 11:05

Nous restons sur la lancée mycologique avec cette suite. Je tiens à préciser que chacun de mes récits est le résumé d'une anecdote vécue et bien réelle. Je ne suis pas seulement exhibitionniste mais également très voyeuse. J'aime autant être vue que voir. Après tout, les yeux, c'est fait pour regarder. Les seules larmes qui perlent parfois aux coins des miens ne sont que celles du plaisir. De jouir me les mouille. Quand je me regarde après l'orgasme je vois un visage tristounet alors que ce n'est que le reflet de mes jouissances délirantes.

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Champignons - 2

Cueilleur un jour, cueilleur toujours

Un après-midi d'automne. Je fais du cheval sur le chemin forestier qui va des ruines de la chapelle aux "trois chênes". Je tombe sur un cueilleur de champignons. Il m'en présente un magnifique spécimen. J'ai même envie de prendre une photographie pour ma collection privée. Tant il est beau. Ma collection n'est composée que de photos de champignons trouvées sur Internet. De posséder une photo prise par moi-même, devient une préoccupation ludique. Un rêve. Un désir. Un fantasme qu'il me faudra réaliser sous peine d'en être frustrée.

Bien entendu, cette fois encore, je n'en fais rien. Je n'ai pas mon superbe appareil photo avec moi. Dommage? Il fait de bien meilleurs clichés que mon téléphone. Je reste un assez long moment à bavarder avec le mycologue qui ne cesse d'agiter son champignon. Il ne tarde pas à évoquer des recettes. M'invitant de le savourer cru. Là, de suite. Je reste évasive et volontairement secrète sur mes préférences culinaires. Après tout, je ne connais ce quidam que depuis un quart d'heure. Il doit avoir la quarantaine. Pantalon d'épais velours marron, chemise à carreaux, chaussures de randonnées. Il est plein d'humour, plutôt sympathique et d'une présence rassurante. Plein de courtoisies et de civilités. C'est un vrai gentleman.

Lorsque je le salue avant de le laisser à sa cueillette, il me demande : << Vous allez me dénoncer n'est-ce pas ? >>. Je me retourne, j'éclate de rire avant de répondre : << Rassurez vous, je flirte avec l'interdit peut-être plus souvent que vous ! Bonne fin d'après-midi monsieur ! >>. Il semble soulagé. Même si je ne suis pas mycologue, la recherche de beaux champignons a déjà occupé nombre d'après-midi de mon adolescence. Je garde en mémoire quelques étonnantes découvertes. Surtout celles que j'ai aperçu depuis ma cachette en haut d'un mirador. Je me souviens de ce monsieur qui venait s'assoir dans l'herbe, en bas, sans se douter qu'il était épié à une petite centaine de mètres. J'ai ma paire de jumelles.

Je me dis que dans ce monde devenu absurde, si un brave homme ne peut même plus cueillir des champignons, les montrer fièrement aux promeneuses, il devient urgent de changer ce monde en profondeur. Après tout, la plupart des forêts appartiennent à tout le monde. Ou du moins sont libres d'accès. Les champignons ne poussant pas sur la voie publique, il n'y a rien d'illicite à les trouver, à les chercher ou encore à les admirer dans quelques sous bois. Je me retourne une dernière fois pour lui faire un coucou amical. Il agite son superbe champignon. Je lève le pouce pour le féliciter. Mais pourquoi diable a t-il son pantalon aux genoux ?

Je me réjouie pour l'automne qui s'annonce...

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Mes première fellations. Ma première pipe...

Messagepar Valona » Dim 16 Avr 2023 11:04

Fellations

Je vais publier à la suite de ce premier récit, mes découvertes dans le domaine de la fellation. J'ai vaguement pratiqué une fois. C'était il y a quatre ans, avec mon "ex". Je n'en garde pas un souvenir pertinent. Rien de remarquable. Pourtant, avec les années, ce fantasme est devenu désir. Sans oser passer à l'acte mon imagination me poussait à des masturbations principalement axées sur cette envie. Une envie devenant de plus en plus forte. Pour m'amuser, lors de conversations avec des garçons, je me mettais mentalement en situation. Je raconte donc là ma toute première véritable expérience. Je peux le confier sans hésitation, ce fut un grand moment. Bien au-delà de mes envies les plus folles. Cette aventure m'est arrivée l'an dernier, en 2022, durant les vacances d'été. Bonne lecture...
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Une étrange émotion

Ce sont enfin les vacances. Je prépare ma licence de Sciences. J'ai mon concours en juin 2023. Je n'ai donc pas trop de temps à consacrer à des interventions sur mes forums préférés. Je profite de cette opportunité pour partager cette histoire. Tout cela s'est passé durant nos vacances d'été. J'étais avec mes parents dans une grande location, au bord de l'océan. Une demeure du XIXe siècle. Il se passait d'ailleurs des choses étranges que je relate dans la rubrique "Ésotérisme et paranormal" d'un autre forum. Mais ce qui nous interpelle aujourd'hui c'est ce récit décalé et quelque peu surréaliste. Pourtant ce texte n'est que le témoignage de faits bien réels, vécus au début août. Bien évidemment, j'ai longuement hésité avant cette narration. Après réflexion, l'anonymat me permet d'en partager le déroulement dans la plus totale certitude. La certitude de rester dans l'ombre d'une intervenante comme toutes les autres. Ce qui est fort plaisant.

Je roule à bicyclette sur la piste cyclable qui longe l'océan. C'est une longue plage sans fin. Je savoure les moments où je pédale à l'ombre des pins. Des pins parasols qui n'ont jamais si bien porté leur nom. Il fait chaud. Je suis en jupette et en T-shirt. Malgré cette chaleur proche de la canicule qui va s'installer dans les prochains jours, je savoure ces instants de bonheur. J'adore les grosses chaleurs. Elles m'offrent énergie et puissance. J'évolue donc dans la sérénité la plus totale. L'absence de vent est un plaisir supplémentaire en ce samedi d'août 2022. Sur la gauche l'immensité bleue des flots. Au-dessus de ma tête le bleu lapis-lazuli d'un ciel sans nuage. Je croise tout de même quantité de cyclistes. Principalement des familles. Des séniors également. Il doit être quinze heures trente.

Prise d'une impérieuse envie naturelle, je prends le sentier qui quitte la route sur la droite. Une centaine de mètres. Il y a là des cabanons de jardins. Une aire de repos. Des bancs et des tables. Des totems indicateurs car ici tous les sentiers sont soigneusement balisés. Quelques promeneurs. En familles ou en groupes. Une animation fort sympathique. Je dois vraiment faire pipi. Je pousse ma bicyclette sur cette portion du sentier qui descend. Cela ressemble à une carrière abandonnée. Du schiste. Cette pierre de craie qui s'effrite inexorablement. De grosses pierres jonchent le fond du cratère. Il y a là aussi quelques cabanons dans une ambiance très "western". En pleine chaleur accablante, je n'ai d'autres choix que d'aviser une des cabanes abandonnées. Rappelant des cabanes de chantier ou encore de jardins.

Loin de toutes considérations exhibitionnistes, je retrousse ma jupette, je descends ma culotte pour me soulager dans une indicible libération. Je me soulage. Je vide ma vessie en soupirant d'aise. << Bonjour mademoiselle ! >>. C'est un homme, la probable cinquantaine. Il est légèrement en hauteur. Il tient son sexe à sa base, entre son pouce et son index. Comme il y a d'autres personnes pas loin, dont je peux entendre les éclats de voix, je ne suis pas trop inquiète. De plus, l'exhibitionniste n'a aucune attitude menaçante. Bien au contraire. Je sais depuis mes quatorze ans que c'est une constante chez ces individus extravertis. J'en suis. J'en fais partie. Je sais très exactement ce qui se passe dans leur psyché. Le plaisir d'être vue, de "surprendre", reste la seule finalité de leurs attitudes "déviantes". C'est d'ailleurs très étonnant.

Curieusement, je ne suis nullement inquiète. Je termine tranquillement ma petite affaire. Un peu par défi, un peu par perversité, je relève la tête pour regarder. Le quidam agite son sexe dans ma direction. Je le fixe effrontément. Il cesse pour me dire : << Le plus beau spectacle du monde ! >>. J'éclate de rire. Ce qui a pour effet d'arroser mes mollets et mes chevilles. En riant je ne contrôle plus vraiment. La situation ne fait pas que m'amuser, elle m'excite subitement. Je fais comme l'inconnu. Je regarde partout autour de nous. Il est en short. T-shirt et baskets. Il se masturbe doucement. Que dire dans ces moments si particuliers ? Nous nous observons longuement. Ça fait quelques minutes que je ne pisse plus. Je glisse ma main entre mes cuisses. C'est excitant.

Nous nous masturbons. Sans cesser de nous fixer. J'ai beaucoup de difficultés à soutenir le regard de cet homme. Les éclats de voix qui nous parviennent rajoutent encore au côté surréaliste de la situation. Je suis à la limite de l'ankylose. La crampe me guette. Je me redresse. << Une pipe, ça te dis ? >> me lance le quidam. Je reste d'abord interloquée. Il n'est pas le premier à me faire ce genre de proposition. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve confrontée à ce style de "plans". Moi qui aime les provoquer je me retrouve même un peu gênée de ne pas avoir anticipé. Je n'avais pas vu ce type. Un opportuniste. Un point commun que j'apprécie. Je reprends très rapidement mes esprits. J'aime avoir le contrôle total. La proximité des gens, là-bas, me rassure complètement.

<< Tu n'a pas envie de sucer ? >> rajoute le mec avec un calme déconcertant. Je regarde son sexe. Une belle "lance à incendie" plutôt attractive. J'aime voir les pénis lorsqu'ils me sont présentés de manière incongrue. Les probables vingt centimètres lascifs qu'agite le bougre en me fixant avec défi. Je me redresse. Je m'entends demander : << Ici ? >>. Le coquin ne me laisse pas le temps de répondre. << Non, là, dans la cabane ouverte. Si ça te chante ! >> lance le masturbateur. Je regarde la porte du cabanon à moitié arrachée. Une inexplicable excitation me fait frissonner à plusieurs reprises. Et si c'était la plus excellente occasion de tenter cette expérience ? Après tout, il y a des gens pas loin. Je ne risque rien d'autre que ce que je commence à désirer le plus fort au monde. La fellation.

Je monte les trois marches taillées dans la craie. Je rejoins ce type qui m'invite à le suivre. Curieusement, je n'ai nulle envie de m'enfuir. Alors qu'habituellement je prends mes jambes à mon cou. L'intérieur de la cabane est plutôt tristounet. De la poudre de craie au sol. Des planches disjointes qui laissent passer la lumière. Et toujours cette chaleur que l'ombre dérisoire du toit délabré ne tempère pas. Il me montre son sexe : << Tu en as déjà vu des comme ça ? >> me demande t-il. Cette question ridicule me fait rire. Je réponds : << Oui, et des plus belles encore ! >>. Ce qui n'est évidemment qu'un mensonge éhonté. Il m'est difficile de faire une réelle différence entre celles que j'ai déjà vu. Ma référence la plus absolue reste celle de mon complice. Celle de mon meilleur ami Jonathan.

L'inconnu se colle contre la cloison. Cambré sur ses genoux fléchis. Il se masturbe doucement. Je regarde partout autour de nous. Je me sens soudain stupide. Ridicule. Une timidité irrépressible monte du plus profond de moi-même. Je n'ose plus soutenir le regard de cet homme. Il n'est pas beau. Un peu dégarni. Du ventre. Rien de ces physiques d'athlètes que j'aime tant. Non. Il y a là le "laisser aller" dans sa plus pitoyable réalité. J'en ai des frissons. Pourtant, tout au fond de moi, il y a une envie folle de goûter à ce sexe. << Viens ! >> murmure le type en se redressant pour s'approcher. Il me saisit par ma natte qu'il tient comme une laisse. Donnant quelques à coups. Tout mon corps se tend. Je vis là une sensation toute neuve. L'inconnu se penche pour murmurer : << OK ? >>.

Je ferme les yeux. Bien décidée à partir à la découverte d'une toute nouvelle expérience. Je sais très bien ce que le quidam frotte sur mon visage. Il insiste. N'oubliant aucun relief. Mon front, mon nez, mes joues, autour de ma bouche. Je ressens une profonde sérénité. J'apprécie d'être le jouet de cet homme. Il passe son sexe sur mon visage en chuchotant : << C'est super, non ? >>. Je ne dis rien. Je n'ose pas ouvrir les yeux. Tous mes sens sont en émois. L'excitation est intense. Différente de toutes celles connues jusque là. Lorsqu'il insiste sur mes lèvres, je les garde obstinément serrées. C'est qu'il insiste en murmurant : << Ouvre ! >>. Je reste immobile. Il rajoute : << S'il te plaît ! >>. C'est tout aussi étrange de me faire tutoyer par un homme que je ne connais pas.

L'odeur de son sexe envahit mes narines. Une autre sensation m'envahit. Une odeur masculine que je reconnais. Celle de Jonathan m'a habitué à ces effluves parfumées d'un genre tout particulier. Je hume sans pouvoir retenir mon gémissement d'extase. J'ouvre la bouche sans vraiment m'en rendre compte. L'homme y enfonce son sexe. L'odeur et le goût sont une sorte de symbiose naturelle. Il passe ses index sur mes joues creusées par l'effort de succion. Je vis cet instant comme à l'extérieur de moi-même. C'est à la fois répugnant, dégoûtant et pourtant si excitant. La substance que je récupère est légèrement salée. Il subsiste une amertume assez désagréable lorsque je l'avale. Il en arrive encore. J'aspire. Cela emplit parfois ma bouche. Je déglutis avec beaucoup de difficultés.

De nombreux hauts le cœur me font tousser. C'est dégueulasse et pourtant tellement excitant. Je suis une cérébrale. Je viens de comprendre que pour apprécier l'instant dans toute sa substantifique moelle je me dois de laisser mon imagination prendre le dessus. Je ne me suis jamais sentie plus profondément dans l'intimité d'un homme. Je sais qu'il me regarde. Je garde les yeux fermés. Je suis à la fois morte de honte, gênée comme jamais et pourtant tellement désireuse de continuer. D'en savoir davantage. Les montées de liquide séminal se font de plus en plus abondantes. Je comprends que c'est proportionnel aux plaisirs que j'offre à ce vicieux. Il me tient par les oreilles. M'imposant l'immobilité la plus totale. Il fait bouger son sexe. À chaque fois il y a davantage de liquide.

Un liquide épais, visqueux, gluant que j'avale avec énormément de difficulté. Ça colle dans ma bouche. Toutes les deux trois minutes mon "tortionnaire" me permet de cesser. Je reprends ma respiration comme une noyée qui retrouve l'air vivifiant. Il me tient sous le menton, par la nuque sur laquelle il appui parfois avec force. Je manque à chaque fois de m'étouffer. Ce que je vis sur l'instant est nouveau. Je découvre. Je reste étonnée. Je me demande pourquoi cet homme, à qui j'offre le plus indicible des plaisirs, me traite de cette manière, en murmurant des propos vulgaires. Soudain, il me saisit fermement par les oreilles. Il hurle en se vidant dans ma bouche. C'est la première fois de ma vie que je bois la tasse. Une telle quantité de sperme que je ne peux avaler.

Pourtant, d'une poigne ferme, il m'empêche de me soustraire à son étreinte. Il me pince le nez sans me laisser d'autres choix que de déglutir. C'est dégueulasse. Il m'en coule des narines. Ça me brûle partout. Jusque dans les sinus. Je tente de me débattre. La force d'un homme entrain de jouir en poussant des cris gutturaux. Comment pourrais-je opposer la moindre résistance ! Il me lâche enfin. Je me détourne à quatre pattes. Je me redresse instantanément. Je tourne les talons pour filer à toute vitesse. Je remonte en courant pour vomir devant deux bonnes sœurs qui se promènent là. Je me sens ridicule. Je me dépêche de retrouver ma bicyclette fermée à cadenas au poteau du totem indicateur. Des gens m'observent. << Un problème mademoiselle ? >> me demande un monsieur.

Je le rassure. Je monte sur ma machine. Je crois que je n'ai jamais pédalé aussi vite qu'en cette fin d'après-midi. Quelques kilomètres. La plage. Je m'arrête devant la caravane d'un marchand de glaces. Je prends un cône à la vanille. Ce qui fait enfin disparaître ce goût persistant qui congestionnait ma gorge et l'intérieur de mon nez. Assise sur un rocher, je revis cette expérience dans le moindre détail. C'est curieux. C'est étrange. Mais je reste extrêmement excitée. J'avise les bosquets en contrebas du parking. Dans l'ombre des cyprès. C'est là, à l'abri des regards, que je me masturbe. Je crois que c'est même plus fort que quand je le fais devant Jonathan lors de nos soirées masturbations des dimanches. Il ne faut surtout pas qu'il le sache. Lui qui aimerait tant me faire découvrir les plaisirs de la fellation. Secret de fille.

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Re: Il n'y avait aucun sujet ici avant le mien

Messagepar STphane » Lun 24 Avr 2023 09:05

Bonjour,

Merci pour le partage de votre expérience. Cependant, il est important de rappeler que le consentement mutuel et le respect des limites sont primordiaux dans toute activité sexuelle, y compris les fellations. Il est également important de prendre en compte les évaluations des clients avant de choisir un partenaire sexuel. De cette manière, vous pouvez vous assurer d'une expérience agréable et en toute sécurité.
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Re: Il n'y avait aucun sujet ici avant le mien

Messagepar Valona » Jeu 27 Avr 2023 12:29

Cher @STphane

Je ne saisis pas votre allusion aux "clients". Sans doute est-ce un trait d'humour. Néanmoins je vous remercie pour vos appréciations. Je m'empresse de poster un autre récit. J'y narre ma seconde expérience. Je suis une incorrigible exhibitionniste. Raconter mes aventures sur un forum public, constitue en quelque sorte une exhibition intellectuelle. Bonne lecture.

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Fellation

Seconde véritable expérience

Nous sommes le mardi 27 septembre 2022. Il est 17 h15. Mon collègue étudiant apprécie toujours beaucoup lorsque nous bavardons un peu dans sa voiture. Nous évoquons le cours de l'après-midi. Les prestations de nos professeurs sont souvent à l'origine de quelques crises de fous rires. Lucas est un garçon brillant. Je l'aime bien. Il a de l'humour, de la classe, toujours élégant et surtout il est expert en "langues vivantes". Depuis deux ans, il m'offre parfois de merveilleux cunnilingus dans son SUV Volkswagen. C'est toujours les mardis, vers 17 h30. C'est lui qui m'a fait découvrir cette indicible caresse buccale. Immédiatement après la masturbation le cunnilingus me procure les meilleurs orgasmes.

Lorsque j'y pense, j'éprouve un sentiment étrange. Je me sens redevable. Ce sentiment me culpabilise. Même s'il me fait aussi frissonner d'aise. Je n'en n'ai jamais parlé à Jonathan. Je veux me garder Jonathan.Comme si je voulais le préserver. Tout au fond de moi je sais qu'il sera l'homme de ma vie. Je veux toutefois profiter des années qui me séparent du Doctorat. Rester libre. Savourer mes petites aventures. Je n'ai de comptes à rendre à personne. Jonathan me procure déjà tant de sublimes instants. Notre amitié teintées de nos secrets sentiments. Notre complicité unique. La combinaison "gagnante". C'est forte de ce postulat que je reste ouverte aux opportunités qu'offre l'existence.

Cette fin d'après-midi est douce. Le ciel est resté voilé toute la journée. Lucas m'entretient de ses hésitations. Ses parents exploitent une entreprise florissante. Comme moi il prépare un Doctorat de Sciences appliquées. Étant enfant unique, il se sent la lourde responsabilité de reprendre le flambeau familial d'ici une dizaine d'années. Tout en me faisant part de ses tourments, de son tracas, il caresse doucement ma cuisse. Je suis en jupe. J'aime le contact de sa main sur ma peau. Les rares fois où Lucas se laisse ainsi aller c'est avant de se mettre à genoux dans l'auto. Lui aussi apprécie de lécher mes intimités. Il me confie quelquefois que c'est son fantasme le plus fou. Qu'il a enfin réussi à le réaliser avec moi.

Frissonnante, je m'apprête à prendre la position idoine. Lucas sort de la voiture pour passer entre mes jambes écartées. Pour ce faire, un instant bref, sa braguette est juste à la hauteur de mon visage. En un éclair, du plus profond de moi, je suis animée d'une pulsion irrépressible. Je pose ma main sur sa braguette en disant : << Je la veux ! >>. Lucas, se met à genoux entre mes pieds dans l'espace spacieux du SUV. Il me demande : << Tu veux faire l'amour ? Avec moi ? >>. Je réponds : << Non ! Je veux autre chose s'il te plaît ! >>. Son air surpris me fait fondre. Adorable garçon qui me paraît soudain si innocent. Je viens certainement de le déstabiliser. De le troubler peut-être. Il ouvre de grands yeux.

Lucas comprend immédiatement. Comme dans ma voiture, il y a Sud Radio en fond sonore. C'est la seule station digeste que je supporte les rares fois où j'écoute la radio. Je tends la main pour éteindre. Lucas sort une nouvelle fois de la voiture pour revenir s'installer devant le volant. Il ouvre sa braguette. C'est la toute première fois que je vois son sexe. Beaucoup moins impressionnant que celui de Jonathan. Lucas le tient à sa base entre le pouce et l'index. Il observe mes réactions. Il reste immobile. Je me penche pour humer longuement. Je me sens un peu stupide mais j'adore les odeurs corporelles. Comme autant de phéromones qui flattent mes sens olfactifs mais également ma libido.

Je commence à bien connaître l'odeur du sexe masculin. Lorsque Jonathan s'apprête à éjaculer dans le flacon qu'il tient, je suis toujours toujours toute proche. J'observe de près. Je peux ainsi sentir les odeurs de son sexe. Je commence également à bien aimer. Revenons à Lucas. Je me penche encore un peu plus. Je m'en mets plein les narines. L'espace entre les commandes de la boîte de vitesse automatique, de l'ordinateur de bord et de quelques options me permet de prendre appui sur mon coude. Lucas me chuchote : << Je suis mort de trouille tu sais ! >>. Je me redresse pour passer mon bras autour de son cou. Je réponds : << Tu as peur que je te la mange ? Miam ! >>. Nous éclatons de rire tous les deux.

Lucas à le réflexe de vouloir m'embrasser. J'esquive en m'écriant : << Pas de ça entre nous ! >>. Une nouvelle crise de fous rires. Je me penche à nouveau sur ma gauche. Nous sommes sur le parking de l'université. Il n'y a plus que quelques voitures. Des professeurs certainement. Je suçote le prépuce fripé. J'essaie de glisser la langue entre les peaux. Le gout un peu âcre me procure un spasme de dégoût. J'arrive à pénétrer entre le prépuce et le gland. Je fouille sous les gémissements de plaisir de Lucas. Il y a là des choses délicieuses à découvrir. Les reliquats de la journée d'un garçon. Ce qui attise ma curiosité. Je comprends soudain beaucoup mieux les allusions faites parfois et faisant allusion aux "fromages".

Une nouvelle fois je découvre le curieux paradoxe qui m'envahit. Cette sensation inexplicable où se mêlent le dégoût, l'excitation et le désir d'en apprendre davantage. Les questions les plus saugrenues traversent mon esprit. Suis-je efficace ? Est-ce que je me débrouille bien ? Suis-je ridicule ? Toutes ces interrogations typiquement féminines que nous autres les filles nous nous posons lors d'une nouvelle expérimentation. Quand j'entends les râles de plaisirs de Lucas, je suis rassurée. Je dois plutôt bien me débrouiller. Je me donne de la peine. Ses gémissements stimulent mon désir de faire de mon mieux. Je m'applique. Je suis de plus en plus excitée. Je me masturbe secrètement en contractant mes muscles fessiers.

Une autre découverte. Tous les hommes n'ont pas le même goût. Lucas secrète beaucoup moins de liquide séminal. Il est bien moins salé également. Par contre une amertume assez désagréable et persistante envahit ma cavité buccale. Je dois constamment changer de position pour éviter l'ankylose. Je découvre la fellation en voiture. Par réellement confortable. Il y a des arrivées de "substances". De plus en plus abondantes. En parfaite symbiose avec les gémissements exaltés de Lucas. Je me félicite d'être capable de lui offrir tant de plaisir. Un certain orgueil monter en moi. Je ne suis pas complètement nulle dans les relations physiques. Je dos admettre que dans ce domaine je n'ai quasiment aucune expérience réelle.

Après tout, je ne compte plus les fois où c'était lui qui m'offrait les plus divines caresses linguales et buccales. Je suis même fière de moi. Je suis abîmée dans mes considérations quand soudain ma bouche est inondée de sperme. Amer. C'est comme si cet épais liquide asséchait l'intérieur de ma bouche. Lucas n'exerce aucune contrainte. Je suis libre de mes mouvements. C'est le parfait gentleman que je connais bien. Je pourrais me retirer, cesser d'avaler. Pourtant, comme poussée par une puissante force étrangère, je veux tout déglutir. Avec délectation et gourmandise. Je pourrais même recommencer. Continuer. Lucas a joui. Pas moi. Je n'en suis pas loin. Les contractions de mes muscles fessiers sont très efficaces.

Lucas, avec une incroyable douceur, caresse ma tête. Il chuchote : << Tu es folle de me rendre fou comme ça ! >>. Je me redresse. Nous rions. << Tu en as plein dans les cheveux, là ! Regarde ! >> lance t-il en rabaissant le pare soleil. Dans le miroir de courtoisie je découvre ma mèche de cheveux maculée d'un sperme laiteux. Avec les doigts j'essore la mèche de mes cheveux avant de les porter à ma bouche. Lucas m'observe en souriant malicieusement. << C'était génial ! >> rajoute t-il amusé. Il remballe son sexe avec quelques difficultés. Je demande, un peu sotte, un peu bête : << C'est vrai ? Tu promets ? >>. Il me caresse la cuisse sans répondre. Espiègle. J'ai du mal à déglutir. J'ai l'impression que ça ne descend pas.

Je dépose une bise sur sa joue en murmurant : << C'est moi qui te remercie ! >>. Je ne veux pas m'attarder. Il y a soudain une certaine confusion dans mon esprit. Je sors de l'auto en disant : << On se voit demain. Tu emmènes le logiciel dont tu as parlé en cours ? >>. Je pose cette question pour faire diversion. Je crois que Lucas est habité du même sentiment de gêne que moi. Il lève le pouce de sa main droite en lançant : << OK ! Pas de blême ! Salute ! >>. Je fais : << Salute ! >> avant de claquer la portière. Il est 18 h 15...

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Rencontre avec un retraité de l'enseignement

Messagepar Valona » Sam 13 Mai 2023 23:05

Monsieur Simon - Épisode 1

Je me "doigt" ici de préciser que Monsieur "Simon" n'est qu'un pseudonyme. Un prête nom que j'attribue à cet homme. Bien évidement, désireuse de préserver l'anonymat des protagonistes de mes récits, je ne donne jamais d'identités, d'adresses. Les lieux sont volontairement décrits de manière évasive. Je m'assure ainsi de ne commettre aucun impair. Je suis certaine que dans les descriptions narratives qui suivront, certains lecteurs pourront se retrouver. Tout comme je sais que certaines lectrices pourront s'identifier à moi. Nous ne sommes sans doute pas très nombreuses à pratiquer ce genre de choses. Mais celles qui le font trouveront des situations qu'elles reconnaîtront et qu'elles retrouveront avec bonheur.

Nous sommes en 2021. Le vendredi, tout comme le mardi, je termine à midi. Avec la différence que le vendredi, commence mon week-end. Après le repas, j'aide maman et papa à faire la vaisselle. Je monte dans ma chambre pour me préparer. Je dois aller récupérer un livre que j'ai commandé à la FNAC. A cet effet, je prends ma voiture pour aller en ville. La météo est plutôt sinistre. Des giboulées comme en mars. Je n'aime pas rouler sous la pluie. Je porte alors mes lunettes d'étudiante. Le bruit rythmé des balaies d'essuies glace. Le chuintement des pneus sur l'asphalte mouillé. Même si je suis très attentive, je conduis en étant plongée dans quelques introspections. Il y a peu de voitures. La circulation est fluide.

Pour bien situer l'histoire, je reviens au début de l'après-midi. Juste avant de partir pour cette aventure. Je fais quelques essais dans ma chambre. Je suis vêtue d'une jupe carmin. Un chemisier crème sous un pull noir au col en "V". Mes bas noirs retenus par mon porte-jarretelle. Des souliers de ville noirs à légers talons. Mon manteau. Je prends quelques poses devant le miroir de l'armoire. Je m'accroupis pour voir jusqu'où je peux aller avec cette jupe de velours légèrement évasée au-dessus du genoux. La jupe permet d'amples mouvements de cuisses. Je force un peu les positions. Avec un autre miroir de coiffure, je me regarde de profil. Je me filme avec mon téléphone sous des angles différents. J'aime avoir le contrôle absolu.

J'adore m'auto érotiser ainsi. Je laisse mes cheveux flotter sur mes épaules. Je descends. Mes parents sont assis au salon. Pour eux qui sont enseignants dans le supérieur c'est également déjà le week-end. Je leurs fais un bisou. Je serai de retour pour 18 h. Je vais en profiter pour faire quelques courses. Me voilà en route. Je roule prudemment sur la petite route déserte. Treize kilomètres. Sous une pluie battante. De forts coups de vent. J'ai peur qu'une branche casse. Qu'elle tombe sur la route. Aussi, j'anticipe le danger. C'est arrivé une fois avec papa. Il a réussi à freiner in extremis. Ce fut une source d'angoisse pour moi. Papa s'est arrêté un peu plus loin afin que je retrouve mon calme. Un souvenir pénible.

Je me touche très souvent en roulant. J'adore ça. Je fais très attention. J'aime rouler lentement. Je suis très souvent en dessous des limites de vitesses autorisées. Ce qui fait parfois enrager quelques imbéciles pressés d'aller vers le néant. Ils me dépassent alors quelquefois avec un coup de klaxon rageur. Étant anglo-saxonne ces attitudes typiquement latines m'amusent plutôt qu'elles ne m'inquiètent. Je gare la voiture sur le parking du supermarché. C'est à dix minutes du centre ville. Cela évite de devoir chercher une place payante. Il faut être stratège. C'est vendredi. Il est 14 h45. Il y a du monde dans les rues piétonnes. Je marche d'un pas rapide sous mon parapluie, sur les pavés luisants. Un vent désagréable.

Je monte le grand escalier qui mène à l'étage de la librairie. Il y a là aussi du monde. Nous sommes vendredi après-midi. C'est normal. Je traîne un peu aux rayons de l'informatique, des ordinateurs et des écrans. Avec cette période de soldes, il y a beaucoup de promotions intéressantes. Si je n'avais pas déjà tout ce dont j'ai besoin, en double, je pourrai m'offrir plein de choses inutiles. Je prends deux clefs USB 16 GB. Je possède un MacBook Pro. Je compare les modèles plus récents présentés sur les rayonnages. Rien de neuf si ce ne sont de nouvelles couleurs. Un jeune vendeur me repère. Il vient vers moi pour me renseigner. Presque obséquieux il commence un argumentaire en me prenant pour une cliente intéressée.

Je le remercie poliment pour le laisser là. Le coquin a probablement déjà repéré la jeune fille blonde qui pianote sur le clavier d'un MacBook Air. Je monte au second étage. J'arrive dans la grande librairie. Là aussi, la fréquentation est intense. Ce sont les soldes. Je récupère mon livre réservé à l'un des accueils. Je flâne un peu. Le rayon des livres de voyages. Les albums de photographies. J'ai une préférence pour le noir et blanc. Je trouve que les photographies en noir et blanc flattent beaucoup plus l'émotionnel. Je peux y projeter des impressions toutes personnelles. Je trouve à ces clichés un romantisme que n'a pas la couleur. Je feuillette un des gros albums quand une voix derrière moi me tire de ma découverte.

<< Bonjour mademoiselle ! >>. Je me retourne. Dubitative, j'observe ce parfait inconnu. Il doit avoir la soixantaine. Une allure de vieux professeur à la retraite. << Vous ne vous souvenez pas de moi ? Nous nous étions vu à la bibliothèque municipale en octobre dernier ! Les toilettes ! >> me fait il. Tout me revient soudain. J'éprouve comme un malaise. Terriblement gênée. Silencieuse. Je me souviens m'être faite surprendre volontairement dans les toilettes hommes. En une fraction de secondes le film défile dans ma tête. J'ai soudain honte. Ce sentiment qui provoque en moi une inexplicable excitation. Je ressens comme un choc électrique le long de ma colonne vertébrale. Je reconnais soudain ce quidam.

Je dépasse cet homme d'une bonne tête. Il faut dire qu'avec mes talons, je fais mon mètre quatre vingt cinq. Je balbutie. << Bonjour ! >>. Il me fait encore : << Vous ne vous souvenez plus ? Nous avions bavardé entre les rayons puis un peu aux toilettes. Vous vous étiez trompée, vous êtes entrée dans les toilettes hommes ! >>. Tout me revient très clairement. Je suis très gênée. Plongeant encore un peu plus dans les affres de l'inconfort mental. Cette aventure fera l'objet du prochain récit à la suite de celui-ci. Peu importe l'ordre chronologique car l'intensité est identique. Cela n'apportera que quelques détails supplémentaires. Tout à fait dispensables. Mais comme j'aime raconter mes histoires, ce sera bien.

Avec cette pluie, ce temps couvert, j'ai oublié mes lunettes noires dans la voiture. Des lunettes de soleil aux verres correcteurs. Très pratiques. C'est donc pour ça que cet homme m'a reconnu. Je m'en veux d'être parfois stupide. Je me souviens surtout que cet inconnu a été une des "victimes" de mes jeux exhibitionnistes. Un de ces moments de déviances que j'aime m'offrir. Je fais ce constat. Décidément le monde est petit. Pourquoi le hasard me fait-il rencontrer cet individu ? Lui que j'ai transformé en voyeur involontaire l'espace de quelques minutes de vice intense. << J'en garde un excellent souvenir ! >> continue le quidam. Il est poli. Presque obséquieux. Il se dégage de sa personne une certaine prestance.

<< Je suis professeur de littérature ! Quand je ne suis pas en cours, je suis à la bibliothèque ou ici ! >> lance t-il. Je me sens curieusement à l'aise avec cet inconnu qui se présente. << Je m'appelle Simon ! >> fait il. Je me présente. Je donne le pseudo que j'utilise sur les forums où je publie mes historiettes. "Valona". Il est enchanté de faire connaissance. Curieusement, moi aussi. Nous bavardons un peu. Il me parle de lui, de sa passion pour les livres. Il a déjà publié deux ouvrages à compte d'auteur. Je suis impressionnée. Monsieur Simon ne me pose aucune question. Ce que j'apprécie énormément. Dans la vie réelle, je déteste parler de moi. Je préfère écouter ce que les autres ont à me raconter. Cette rencontre est une formidable opportunité. Moi qui adore lire, je rencontrer un auteur. En chair et en os.

Moi qui fantasme sur l'écriture d'un roman autobiographique, me voilà confrontée à un personnage qui a réalisé ce projet un peu fou. Il me raconte un peu du contenu de ses deux livres. << Vous aimeriez les lire ? >> me demande t-il. Bien évidemment, ma curiosité aiguisée, je m'écrie : << Oh oui, volontiers ! C'est génial ! >>. Je me sens soudain très stupide. Un peu gamine devant cet homme mûr. Il a probablement l'âge de mon papy. Les cheveux gris, presque blancs par endroits. Les yeux bleus clairs, pétillant de malice. Un certain charisme émane de cet homme. Je ne suis toutefois pas dupe. C'est le côté littéraire qui m'intéresse. Le professeur de littérature. Je fais totalement abstraction du reste. Ça ne m'intéresse pas.

<< Je vous propose de nous rencontrer à la bibliothèque vendredi après midi, la semaine prochaine. Si ça va pour vous. J'y suis à partir de 14 h. J'emmènerai mes livres. Je vous les offrirai avec grand plaisir. J'en ai toujours dans la voiture ! >> me fait il d'une voix calme, reposante. Cet homme inspire la sérénité. Il me fait penser à mon papy du côté de mon papa. La même prestance. Je m'entends dire : << Allons jusqu'à votre voiture, je les récupère ! Ma curiosité est à son comble ! >>. Il me dévisage tout sourire. Il est probablement étonné par cette jeune fille intéressée par des livres. A l'époque des échanges informatiques cela doit le surprendre. Il me demande : << Vous aimez les livres à ce point là ? >>. Je réponds : << J'adore lire. J'adore écrire ! J'adore toucher le papier ! >>. Il me regarde longuement en souriant.

Il a les cheveux bien coiffés. Il me semble soudain "beau". Même s'il est un peu "enveloppé", petit et trapu. C'est son œil vif, son air malicieux, son regard extrêmement intelligent qui exercent soudain un curieux attrait. Je me sens étrangement rassurée, en sécurité. << On va aller chercher les livres. Et nous irons boire un café tous les deux ! >> me fait il en m'invitant à le suivre. Quelle coïncidence. Il gare sa voiture comme moi. Sur le parking du supermarché. Stratège et rusé. Il ouvre la portière de sa petite voiture. Il fouille dans le vide poche. Il en sort deux livres de poches. Je m'en empare. J'ai le cœur qui bat la chamade. Il avise le salon de thé qui fait le coin de la rue, là-bas, près du Mc Donald. Toute contente, serrant les livres contre moi, j'accompagne Mr Simon.

Nous sommes attablés au fond de la petite salle de ce salon de thé que je ne connais pas. Nous bavardons. Enfin, j'écoute plutôt que je ne parle. Il évoque sa profession, sa passion pour les livres, sa passion pour l'enseignement en classe terminale et en faculté. Il est à une année de la retraite. Il m'avoue que ça le désole mais qu'il pourra enfin consacrer davantage de temps à écrire. J'écoute car c'est réellement passionnant. Parfois, il me revient le souvenir de ce que j'ai fait devant cet homme, dans les toilettes de la bibliothèque. Cette pensée m'excite. Je prends conscience de mon privilège. Je suis en présence d'un homme cultivé, intelligent, éminemment intéressant. Un homme qui sait forcément à qui il a affaire en face d'une jeune fille qui s'amuse à des jeux exhibitionnistes dans des lieux publics. Cette pensée me fait frissonner. C'est très excitant d'être assise là. C'est la première fois que cette situation se présente. J'éprouve de curieux émois.

Monsieur Simon insiste pour m'offrir les deux livres. Il n'y met aucune condition. Aucune proposition. Pas de doute, je suis assise en compagnie d'un parfait gentleman. << Vous faites "ça" souvent ? >> me demande t-il soudain. Je fais la fille naïve : << Quoi donc ? >>. Il me fait un beau sourire, le regard par en-dessous. Il rajoute : < Vos petits jeux dans les toilettes, comme à la bibliothèque l'autre fois ? >> Je ne sais quoi dire. J'ai envie de me lever et de me sauver. Je surmonte ce réflexe ridicule. Je reste silencieuse. Je n'ose pas croiser son regard. Il continue : << J'ai beaucoup apprécié ! C'est un des plus beaux moments de ma vie dans ce domaine ! Je vous assure. Vous étiez à la fois étonnante et émouvante ! >>. Je lève les yeux pour lui faire un sourire. Je suis terriblement gênée. Profondément excitée aussi.

<< On refait vendredi prochain ? Avec la différence que nous serons complices ! Ça vous tente ? Voyez cela comme une "expérience" ! >> rajoute t-il. Mon sang ne fait qu'un tour. Décidément, cet homme sait caresser ma libido dans le bon sens. J'ai une de ces réponses toute féminine, stupide et frustrante. Je réponds : << Peut-être ! >>. Je pourrai me gifler alors que j'ai envie de crier : << Oui ! >>. Cet homme devine mon trouble. Il demande l'addition. Nous faisons quelques pas. Je ne dis pas que ma voiture est garée à une cinquantaine de mètres de la sienne. Nous nous saluons. Je lui serre la main. Il a une poigne franche. Je m'apprête à tourner les talons. << Alors peut-être à vendredi prochain, à la bibliothèque ! >> me fait il. Je me contente d'un sourire évasif avant de partir en marchant très vite. Sans me retourner.

Je fais le tour du pâté de maisons. Discrètement, du coin de la rue, je constate que sa voiture n'est plus là. Je peux aller tranquillement à la mienne. Je tiens les deux livres comme si c'étaient de précieuses reliques. Je roule doucement. Je me touche. Mes aventures sont toujours tellement intenses. J'arrive à la maison pour 18 h30. J'aide maman à la préparation de la pâte à crêpes pour demain.

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Mon rendez-vous avec monsieur Simon

Messagepar Valona » Lun 22 Mai 2023 13:21

Monsieur Simon - Épisode 2

Il est quatorze heures trente quand j'arrive à la bibliothèque municipale. Le vendredi après-midi il n'y a jamais grand monde. Je reconnais une copine étudiante avec un petit groupe de jeunes gens. Je rends mes emprunts de la semaine dernière à la dame de l'accueil. Je traverse la grande salle silencieuse. Quelques autres étudiants, casques sur les oreilles, sont assis à des tables devant leurs ordinateurs. Ambiance studieuse qui me sied parfaitement. J'aime les rayonnages du fond. De longues allées entre les hautes étagères de livres. Je flâne un peu dans la partie où sont proposés les ordinateurs à dispositions des visiteurs. Les bandes dessinées recèlent quelquefois des albums intéressants. J'aime bien Blake et Mortimer.

Je suis très excitée à l'idée de revoir monsieur Simon. J'ai pourtant longuement hésité toute la semaine. C'est hier, jeudi soir, dans ma chambre, avant de me coucher, que j'ai pris la décision de répondre à son invitation. Je connais cet homme depuis presque deux ans. Son érudition, sa culture générale et ses connaissances littéraires ne me laissent pas indifférente. Même s'il est vieux, qu'il a 65 ans, qu'il est un peu enveloppé, il respire ce charme suranné des "choses" anciennes. Ce sont surtout ses yeux d'un bleu intense et pétillants d'intelligence. Notre première rencontre fut un grand moment. Il m'a surpris une première fois dans un des rayon. Je m'exhibais. Il m'a surpris une seconde fois dans les WC hommes.

Je me touche. Inutile d'être discrète. Je suis seule dans cette partie de la grande salle. Pas un bruit. Dehors il fait vraiment très froid. Un contraste avec la douce chaleur qui règne ici. Je suis habillée d'une jupe noire, d'un pull noir à col roulé sous mon manteau. Mes bas noirs, mes bottes de cuir noir. Juste mon écharpe de laine crème, assortie à mon béret, apportent un peu de fantaisie à ma vêture volontairement austère. Je suis fébrile car je me suis déjà masturbée un peu dans la voiture en venant ici. Je le fais d'ailleurs presque tous les soirs en rentrant de l'université. C'est dans le rayonnage des ouvrages consacrés à la géographie. Il y a très rarement des visiteurs dans ce coin en retrait. Au fond de la salle.

Penchée en avant, scrutant par les espaces vides entre les livres, je vois arriver monsieur Simon. Il porte toujours les mêmes vêtements. Il arrive par là. Je suis soudain morte de peur. Pourtant, dans l'état où je me trouve, je veux encore monter la barre d'un cran. J'imagine un lecteur facétieux caché à mon insu qui m'observerait. C'est évidemment un pur fantasme. Je suis certaine d'être absolument seule dans cette partie reculée. Mais cette pensée m'amuse un peu. Je me mets en situation. Je suis accroupie. Je feuillette un ouvrage de géographie. Les cuisses que j'écarte juste ce qu'il faut. Mon cœur bât la chamade. Je le sens s'accélérer dans ma poitrine. Jusqu'à résonner dans mes tempes. Je suis en sueur.

C'est ainsi que monsieur Simon me découvre une fois encore. Je fais semblant d'être absorbée dans ma lecture. C'est un remake de la première fois, il y a deux ans. Il m'a surpris exactement dans la même situation, au même endroit. Je sens sa présence se rapprocher. Je lève la tête. << Bonjour mademoiselle. Toujours plongée dans vos passions je vois ! >> dit il à voix basse. Cette allusion dont je devine immédiatement le double sens conforte la certitude d'avoir fait le bon choix. Monsieur Simon écarte les pans de son vieux manteau. Son sexe pend de sa braguette ouverte. Il a fait la même chose il y a deux ans. Dans un réflexe féminin je resserre mes cuisses. Il dit encore : << Vision mariale ! >>. J'éclate de rire.

Je fixe ostensiblement l'appendice. Je le trouve aussi fripé que son propriétaire. Je me souviens l'avoir vu ici mais également dans les toilettes hommes. Ce jour où monsieur Simon m'a surpris pour la seconde fois à me masturber. Je ne fais jamais semblant. C'est trop bon. Souvenirs exquis. Je me redresse : << Bonjour monsieur ! >>. Je suis toujours intimidée en présence de cet homme. Il répond : << Je suis très heureux de vous revoir. Accepteriez-vous de m'accompagner pour une petite promenade en ville. Il y le marché de Noël. Un verre de vin chaud, une gaufre ! >>. Je n'hésite pas car la proposition est alléchante. Monsieur Simon saisit son sexe à la base pour l'agiter vers moi. Il rajoute : << Avec l'option plaisir si le cœur vous en dit ! >>.

Je reste un peu stupide. Je regarde son sexe tournoyer. << "L'hélicoptère" ! >> lance t-il en m'adressant un clin d'œil vicieux. Je me sens de plus en plus stupide. Que faire devant un tel comportement ? La plupart des filles s'enfuiraient probablement en courant. Je ne suis pas peureuse. Je suis vicieuse. Même si un trouble profond m'envahit, je résiste en prenant une longue respiration. Comme réagir à de telles attitudes ? C'est un mystère. Après tout, pourquoi tous ces questionnements ? Que pourrait-il bien m'arriver dans un lieu public. Ma raison reprend rapidement le dessus. Monsieur Simon referme son manteau sans ranger son sexe avec un clin d'œil. Nous marchons dans la première allée avant d'entrer dans la seconde.

Cela peut sembler paradoxale mais monsieur Simon est un gentleman. D'un genre particulier certes, mais plein de ces convenances qui font le charme des anciennes générations. Il me propose d'aller m'occuper de mes emprunts seule : << Inutile de susciter des curiosités inutiles. Je vous attends à l'extérieur, près du kiosque ! >>. Je le laisse avec les deux livres choisis. Je peste car il faut attendre à l'accueil. Une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui hésite. Du genre chiante, bien emmerdeuse et gourde. Enfin c'est à moi. Pressée je dévale le grand escalier de l'ancienne ambassade. Monsieur Simon est entre le kiosque et l'entrée du parc de la petite église Saint Jean. Nous marchons rapidement pour quitter les lieux.

<< Ma voiture est dans la rue parallèle, venez ! >> lance monsieur Simon avant de rajouter : << Appelez-moi par mon prénom, vous voulez bien ? Armand ! >>. Je reste un peu confuse. Cet homme à l'âge de mes deux grands pères. Intimidée je dis : << Enchantée, Armand ! >>. Je préfère garder l'anonymat de mon joli pseudo "Valona". Il le prononce à plusieurs reprises à voix haute avant de dire : << C'est beau Valona. C'est rare. Ça sent la douceur comme tous les prénoms sans "R" ! >>. Nous arrivons dans la ruelle déserte. La voiture est blanche. Curieusement "dépouillée". Point de chromes, de courbes sensuelles ou encore d'angles agressifs. La Tesla est une voiture très sobre. À l'extérieur comme à l'intérieur.

<< Montez, c'est moins austère à l'intérieur qu'à l'extérieur ! >> fait encore monsieur Simon. Me voilà installée dans le confort d'un fauteuil passager moelleux et profond. Monsieur Simon, installé au volant m'explique les divers fonctionnements. Sous des apparences forts discrètes cette voiture recèle quantité d'options insoupçonnées. << Un petit tour ? Vous voulez conduire ? >> demande mon hôte. Je m'entends répondre : << Non, mais un petit tour ! >>. Monsieur Simon démarre. Silence total. Il ne tarde pas à faire bien chaud dans l'habitacle. Le silence. Il est impossible d'entendre le moteur. Peut-être juste le chuintement des pneus sur l'asphalte. Il y a un léger brouillard qui se lève. Une brume invasive.

Mon chauffeur roule doucement. Il prend les ruelles les unes après les autres. Il me fait une visite guidée en narrant l'historique des maisons devant lesquelles nous passons. Je me rends compte que les pans de son manteau sont écartés. C'est une érection qu'il me présente là. Son sexe est de petite taille. Surtout si je le compare au "phénomène" que possède mon meilleur ami Jonathan. Peut-être une dizaine de centimètres sur trois de diamètre. La forme du gland est suggérée par la peau d'un prépuce qui paraît tout en longueur. C'est insolite. Même si j'éprouve le besoin de détourner la tête, je ne peux m'empêcher de scruter ce sexe. << Il a du vécu vous savez Valona. C'est un fidèle compagnon ! >> lance t-il.

Un peu stupide je ris aux éclats. Un rire que je trouve aussi ridicule que mon comportement coincé. << Ça vous tente ? >> me demande subitement monsieur Simon. Je reste perplexe. Je regarde ostensiblement ce sexe. Une véritable invitation à y goûter. Je me penche sur ma gauche pour scruter de plus près et avec plus d'attention. Je ne connais vraiment que l'odeur de celui de Jonathan. J'en ai bien humé un troisième cet été durant mes vacances au bord de l'océan. Mais son propriétaire ne m'a pas laissé le loisir d'en apprécier les effluves. Il me l'a mis en bouche bien trop vite. C'est amusant. Monsieur Simon le fait bouger. Jonathan m'a expliqué le principe. Je sais faire bouger mon clitoris de la même façon. Des contractions musculaires.

Je ne m'y attends pas du tout. Monsieur Simon passe sa dextre chaude sous ma natte. Il saisit ma nuque pour appuyer. Je me retrouve avec sa turgescence en bouche. C'est le second homme qui a cette attitude. Comme l'inconnu de mes vacances d'aout. Je dois pousser un gloussement stupide car il murmure : << Pas d'inquiétude Valona. Laissez-vous aller, détendez-vous et amusez-vous ! >>. Ces propos réconfortants me rassurent. Je sens monter en moi ces mêmes émotions vécues cet été. Lors de ma toute première fellation à cet inconnu exigeant et démonstratif. Sensations étranges où se mêlent excitations, dégoûts, découvertes, surprises. J'ouvre les yeux pour m'étonner de ce gros plan surréaliste.

C'est ma deuxième fellation. Monsieur Simon roule tranquillement. Il continue à parler Histoire. Pour laisser reposer ma mâchoire, je me redresse toutes les deux trois minutes. Je regarde ce dont parle mon chauffeur. Nous passons devant des bâtisses dont il m'explique l'architecture. Il caresse ma nuque avec tant de douceurs, d'affections que j'en suis émue jusqu'au plus profond de moi-même. Je retourne à ma dégustation. Car c'est de cela dont il s'agit maintenant. Je me découvre à aimer cela un peu plus à chaque fois que j'y retourne. D'abondantes quantités de liquide séminal, visqueuses, qu'il est difficile d'avaler. Je découvre le plaisir intense de me projeter le film d'un de mes fantasmes tout en m'appliquant.

Ces films que je me projette mentalement lors de mes masturbations solitaires. Qu'il est intense dé découvrir que c'est sublime de me les offrir en me livrant à cette fellation. Je perds la notion du temps. Je reste silencieuse. Monsieur Simon s'arrête aux feux rouges, aux Stops. Il commente tout ce qui se passe à l'extérieur de la voiture. À plusieurs reprises il précise : << Vous êtes merveilleuse Valona ! Je vis un des plus exquis moment de mon existence ! >>. Je ris en gloussant. Je tente de déglutir proprement. Ma cavité buccale est soudain inondée. La surprise est telle que du sperme s'écoule partout. Une explosion ! Monsieur Simon en a plein le pantalon. La voiture s'immobilise. << Arrivés au point de départ ! >> lance t-il.

Nous sommes effectivement de retour dans la ruelle. Il y a de la brume et le crépuscule s'annonce déjà. Monsieur Simon rit aux éclats en découvrant la catastrophe. Son pantalon de velours est maculé de sperme. Un sperme épais et visqueux. Je comprends pourquoi j'avais tant de mal à déglutir. Un profond dégoût provoque un haut le cœur. Je ne veux pas vomir dans la voiture. << Alors ? Vos impressions délicieuse enfant ? >> me demande t-il en plongeant son regard dans le mien. Je baisse les yeux, soudain toute gênée, honteuse. << On se revoit vendredi prochain ? >> demande t-il. Je m'entends répondre : << Oui ! >>. Je sors de l'auto comme une voleuse, fuyant l'étreinte qu'il voulait m'imposer de sa bouche tendue...

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